Le plus souvent, la névrite optique s’améliore d’elle-même en deux à quatre semaines. Le traitement par de fortes doses de méthylprednisolone (cortisone) peut accélérer la récupération de la vision, mais n’affecte pas le résultat final. La thérapie peut être appropriée, par exemple, si la vision est soumise à des exigences professionnelles particulières ou si le patient a déjà une mauvaise vision de l’œil non affecté pour d’autres raisons.
Quelle thérapie est nécessaire pour la névrite optique ?
Les soins neurologiques sont très importants dans tous les cas, car l’évolution de la SEP peut être influencée favorablement par toute une série de médicaments. Si le risque est élevé, une telle thérapie peut déjà être utile après une seule névrite optique. L’objectif doit être de prévenir autant que possible de nouvelles rechutes. Le traitement semble également avoir un sens s’il peut influencer favorablement l’évolution de la maladie sous-jacente. Par exemple, les patients présentant un risque élevé de sclérose en plaques souffriraient moins de rechutes après un traitement avec certains agents que sans traitement.
Que pouvez-vous faire pour vous ?
Si la névrite optique (atypique) fait partie de la sarcoïdose, un traitement continu à faible dose de corticostéroïdes et de métothrexate est généralement administré. Cependant, cela est très rare. Votre médecin décidera avec vous si un traitement est nécessaire et, le cas échéant, avec quelles substances actives. Souvent, la vue s’aggrave avec l’effort et la chaleur. Il est donc conseillé de se ménager pendant l’inflammation aiguë et d’éviter la chaleur (par exemple, les séances de sauna). Étant donné que la vision spatiale peut être altérée même si l’acuité visuelle est assez bonne, vous ne devez pas reprendre le volant ou effectuer des travaux dangereux avant la guérison de l’inflammation. Sinon, vous ne pourrez pas contribuer vous-même au processus de guérison. La lecture ou l’activité sur écran n’est pas nuisible et est donc autorisée.
Causes rares de la névrite optique et leur traitement
Plus rarement, une névrite optique peut survenir après diverses infections virales (rougeole, oreillons, varicelle, rubéole, coqueluche, infection par le virus d’Epstein-Barr). Ce phénomène est plus fréquent chez les enfants. Une à trois semaines après l’infection, on observe une perte soudaine de la vision, parfois des deux yeux. Souvent, l’ophtalmologiste peut constater une inflammation de la papille optique. La plupart du temps, la vision se rétablit sans traitement. Parfois, des médicaments (corticostéroïdes et antiviraux) sont nécessaires. Si la névrite optique survient dans le cadre d’une infection par certaines bactéries, des antibiotiques sont généralement nécessaires. Il s’agit par exemple d’une inflammation des sinus, de la maladie des griffes du chat, de la syphilis, de la maladie de Lyme ou d’une certaine forme de méningite, dite cryptococcique.